Information concernant la nouvelle LOI RIST

Comme vous le savez, pour un grand nombre d’entre vous, la nouvelle loi RIST entrera en vigueur dès le 26/10. 

Entre-autre, cette loi vise à exercer un contrôle des rémunérations des Médecins, et donne le pouvoir aux Trésoreries publiques de bloquer ou refuser de procéder au paiement des salaires des médecins dont le montant excède le tarif réglementaire (décret voté en 2017 et applicable depuis 2018), mais aussi à exercer un droit de contrôle sur le volume d’activité des Médecins intérimaires. 

Ce tarif réglementaire est de 1170 euros brut / 24h, 487 euros bruts : soit 900 € nets/ 24h et 375 € nets / jour. 

A ce jour, de nombreux CH ont reçu des directives claires à ce sujet, émanant des DGFIP confirmant l’application de cette loi dès le 1er novembre 2021. 

Nous n’avons donc que très peu de marge de manœuvre pour le moment : nous diffusons leurs besoins au tarif confirmé par les établissements eux-mêmes, nous avons validé le fait que les salaires nous ayant été indiqués ne feront pas l’objet d’une modification ultérieurement. 

Quelques solutions s’offrent à vous comme vous avez déjà pu l’anticiper, bien que certains Médecins soient davantage restreints en termes de choix de part leur statut de Praticien Attaché. Ce que nous déplorons depuis toujours. 

Pour une partie de ces options, nous serons en mesure de vous apporter une solution adaptée et sur-mesure comme nous avons pu le démontrer tout au long de ces années. 

Pour le moment, cette loi est applicable malgré les conséquences dramatiques que cela entrainera. 

LAISSONS PLACE DÉSORMAIS À L’UNITÉ POUR UNE FOIS :

Certes les Hôpitaux vont essuyer les conséquences liées à cette Loi RIST, la qualité de prise en charge des patients en sera encore une fois la première à être bafouée. 

Cette volonté permanente des autorités à vouloir réaliser des économies de bout de chandelle en passant par la diminution des salaires des Médecins intérimaires de 40% bien qu’ils aient toujours été les « solutions de dernière minute » pour combler toutes les défaillances des services générées par, justement, un manque de prise de décisions opportunes au bon moment. 

Nous ne parlerons pas du coût de l’intérim médicale comme s’acharnent à le faire certaines agences de placements qui prônent leur système de facturation à prix unique et dénigrent ouvertement le fonctionnement des agences d’intérim. Un article publié par une agence de placement, méritant discussion ouverte. 

Si telle est une stratégie de contre-attaque de la loi RIST : le résultat en sera assurément un échec. 

Une contre-attaque s’exerce via une unité globale, non pas par la division. 

Les pratiques utilisées sur ce marché pourront toujours susciter la controverse, cela dit, l’essentiel est dans tous les esprits : Les médecins sont au centre de cette polémique et représentent l’un des plus importants dommage collatéral de cette seconde décision visant à diminuer leurs salaires.

Rappelons que ces mêmes Médecins, en majeure partie, étaient salués et reconnus comme des héros durant la crise sanitaire à laquelle chacun dû faire face. Ils n’ont pas compté leurs heures ni leurs déplacements, ils ont répondu « présents » malgré les risques, qu’encore une fois, les autorités n’ont pas mesuré au moment opportun.

L’heure est à l’action dans l’unité en tant qu’intermédiaires, nous sommes un maillon indispensable de cette chaîne. Ceci est incontestable. 

Il n’y a pas de procès à faire aux agences d’intérim ni aux Médecins intérimaires. 

La spirale de la dépense publique hospitalière n’a pas de lien de cause à effet direct avec les tarifs pratiqués par les agences d’intérim et des Médecins qualifiés de « mercenaires » : parlons plutôt d’efficacité et de capacité de réactivité au moment T. 

Un profil mandaté à la dernière minute, capable de s’adapter en un temps record à un nouvel environnement de travail, des nouveaux outils de travail, venant apporter ses compétences souvent incontestables, négligeant leur confort, acceptant des déplacements longs… 

Cela représente forcément un coût. Il serait temps de l’accepter et de remercier ces acteurs. 

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